Ah la métamorphose ... Passionnant comme sujet n'est-ce pas ?

Enfance et famille : (100 mots) Je suis l’enfant d’une mère sang-mêlée et d’un père né-moldu. Ils n’avaient jamais connu la terreur qu’était Voldemort pendant la première guerre et c’est donc tout naturellement qu’ils vécurent dans le monde magique après Poudlard, pensant que Voldemort était bien loin derrière eux, qu’il ne reviendrait pas et que le monde magique était une sorte de Paradis sur Terre. Malheureusement Voldemort est revenu quelques années après ma naissance, aux alentours de mes 5ans, et mes parents ont dû fuir et se cacher lorsqu’il a pris possession du ministère.

On s’est retrouvé dans un refuge avec d’autres personnes obligés de se cacher pour x raison. J’ai pas trop de souvenir de cette période mais, malgré la précarité des lieux, c’était plutôt sympa, les gens ici ne faisait que de s'entraider, c’était une sorte de mini-communauté. Enfin c’était sympa jusqu’au jour où un idiot à prononcer le tabou par mégarde et que les rafleurs ont débarqué. Il n’y en a pas beaucoup qui ont survécu. Mon père faisait parti des victimes, en effet il a fait barrage de son corps et de sa baguette pour que ma mère et moi puissions nous enfuir. Je ne comprenais pas bien ce qu’il se passait à l’époque, pour moi c’était juste des adultes qui se lançaient des lumières avec un bout de bois et qui tombaient lorsqu’ils se faisaient toucher. Je me souviens ma mère m’avait fait croire que c’était un jeu, qu’il fallait à tout prix éviter les rayons de lumières colorées sinon on avait perdu.

Enfin, depuis ce jour ma mère a coupé tout lien avec le monde magique et est partie se réfugier dans le monde magique comme seuls bagages moi-même et sa baguette. Au début ça n’a pas été facile, on vivait dans un petit appartement miteux, ma mère peinait à garder un travail et était même parfois obligée d’en cumuler pour que l’on puisse vivre convenablement. Finalement elle a réussi à garder un boulot et elle s’est renfermée là-dedans, s'acharnant à la tâche encore et encore. Elle a finit par enchaîner promotion sur promotion et notre situation financière s’est stabilisée. Malheureusement je la voyait de moins en moins, il y a même des jours où je ne la voyais pas du tout. J’ai dû apprendre à me gérer seul, c’est-à-dire me faire à manger, me lever à l’heure pour aller à l’école, et caetera. Avec du recul je crois que se noyer dans le travail était sa manière à elle pour faire le deuil de son mari.

Parallèlement j’allais à l’école primaire moldue. J’avais beaucoup de mal à me faire des amis, je sentais au fond de moi que quelque chose n’allait pas, qu’ils n’iraient jamais à Poudlard et que pour eux la magie ne seraient qu’un mythe, des fables que l’on racontait aux enfants. Je suis donc resté dans mon coin, à soigner mes notes et à bien me faire voir des professeurs. Et lorsque je rentrais chez moi je me plongeais dans les rares livres sur le monde magiques qu’on avait à la maison.

Un jour ma mère s’est rendue compte que ça ne pouvait plus durer, que l’on était presque comme des étrangers, je devais avoir 9ans. Elle a voulu se rattraper et ce jour reste l’un des plus beaux de toute ma vie, sans hésitation. J’avais enfin retrouver ma mère. Je me souviens, j’ai passé toute la journées à écouter ses histoires passionnantes sur Poudlard, je buvais ses paroles, je n’avais qu’une envie c’était d’y aller moi et d’avoir pleins d’histoires à lui raconter à mon tour.

Finalement quand ma lettre est arrivée ça a été comme un soulagement pour moi. Les rares cas de magie accidentelle que je faisais étaient du genre discret et j’avais peur que cela ne suffisent pas pour être accepté à Poudlard. Mais finalement toutes mes peurs se sont effacées, je n’avais qu’une hâte c’était d’aller sur le chemin de traverse, d’acheter mes fournitures et puis faire de la magie. C’était comme un rêve qui se réalisait.


Scolarité à Poudlard (ou autre école magique) : (100 mots) J’ai été reparti à Serpentard à mon arrivée à Pourdlard. Les débuts n’ont pas été faciles, j’avais toujours autant de mal à me faire des amis, surtout dans cette maison où il peut arriver de faire l’objet de moquerie si l’on est pas sang-pur. Mais j’ai persévéré et je me suis forcé, et finalement je suis fait deux amis, qui me sont maintenant proche, au cours de l’année, Ternius Salion ainsi que Jasper Nguyen, tous deux Serpentards comme moi.

Le premier était plutôt taciturne, il ne parlait pas beaucoup et cela me convenait tout à fait. Il avait néanmoins une certaine haine à l’égard des moldus. Il parlait peu de son passé mais de ce que j’ai réussi à comprendre et à déduire c’est qu’il avait grandi seul avec sa mère sang-pur lui aussi et qu’il n’avait jamais connu son père. Ils vivaient dans une banlieue moldue pauvre où Ternius faisait l’objet de brimade par les enfants du coin parce qu’il était bizarre et magique, chose qu’ils ne comprenaient pas. Je n’ai pas essayé d’en savoir plus Ternius et quelqu’un d’assez renfermé et ma philosophie est que tout le monde à le droit d’avoir des secrets. D’autant plus que si il voulait me parler il savait très bien qu’il pouvait et que je l’écouterai sans soucis mais c’était quelqu’un de fier le Ternius.

Jasper en revanche était un sang-mêlé comme moi, il a grandi entouré de ses quatre soeurs, chouchouté par sa grand-mère qui s’occupait de lui la plupart du temps, ses parents travaillant beaucoup. Sa grand-mère était soulagé que sa fille ait enfin un garçon. C’était un garçon qui était très rusé et très malin quand il s’agissait de jouer de mauvais tours à ses grandes soeurs mais en dehors de ça il restait quelqu’un de simple avec qui il fait bon vivre, il ne se prend pas la tête le Jasper. C'était aussi un amoureux de la cuisine, enfin un grand amoureux quand il s’agissait de la manger, il était trop flemmard pour la préparer. Par contre quand il s’agissait de Sortilège et d’Enchantement, ce n’était plus le même homme, il était très fort dans cette matière contrairement à Ternius et moi qui étaient des vrais billes là-dedans.

J’ai toujours essayé d’avoir des bonnes notes. Que ça soit en travaillant, en révisant avec Ternius qui était fort en potion et j’ai déjà mentionné la matière phare de Jasper ou en trichant parfois, souvent même. Je passais tellement de temps la tête dans des bouquins de métamorphose que je n’avais plus le temps de travailler les autres matières. La liberté que pouvait faire preuve cette matière m’inspirait et me passionnait, le pouvoir de créer ou transformer plus ou moins ce que je voulais … j’en ai des frissons rien que d’y penser. Enfin jusqu’en 5ème année où je me suis dit que ça ne pouvait plus durer et que je me suis mis à travailler les autres matières que j’avais négligé jusque là comme il faut pour faire ce que je voulais plus tard. Je n’avais pas vraiment d’idée à l’époque mais il valait mieux garder le maximum d’option ouverte au cas où.


Après l'école ? (100 mots) C’est là que ça se complique. Je n’avais toujours pas d’idée de ce que je voulais faire après mes ASPICs et finalement, en suivant les conseils de mes proches, je me suis mis à faire des petits boulots pendant un an histoire d’avoir de l’argent de côté pour faire le tour du monde. Enfin c’est ce qui était prévu à la base mais une fois parti pour l’Afrique, plus précisément l’Ouganda je suis resté là bas pendant quelques années. En effet l’avance qu’ils avaient sur l’Europe en métamorphose et plus particulièrement en transfiguration humaine m’a complètement submergé, j’étais émerveillé devant tant de savoir sur la branche de la magie que j’adorais. Alors je suis resté là à apprendre tout ce que je pouvais et à échanger avec les gens du coin sur tout et n’importe quoi. C’était une expérience très enrichissante. Mais finalement le mal du pays s’est fait sentir et je suis rentré dans mon Angleterre natale, plus épanoui que jamais.

Motivations du personnage pour le poste souhaité : (100 mots) Je sais bien que mon âge pourrait être un handicap à mon embauche, je ne doute pas que je puisse être jugé trop immature pour être professeur voire même que mon âge me ferait paraître trop proche des élèves. Ce à quoi je vous répondrez que non mon âge n’est pas un handicap. En effet je suis plus à même de guider ces jeunes gens à travers les études, effectivement je suis passé par là récemment, mes années d'étude sont encore fraîches dans mon esprit. Ensuite, pourquoi métamorphose ? Eh bien de part mes voyages j’ai pu étudier cette branche de la magie en profondeur mais surtout j’ai pu me rendre compte de la rigueur qu’il fallait pour réussir dans cette matière. Je pense être la personne qu’il faut pour transmettre cette rigueur mais surtout cette passion que j’ai pour la métamorphose.