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 C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney]

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Timothy K. Lennox

Serdaigle
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Timothy K. Lennox

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MessageSujet: C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney]   C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney] EmptyVen 8 Juin - 3:10

C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc...


ft. Sidney J. Pond






Ah ! La période des examens ! Les journées studieuses, les élèves silencieux qui se déplacent la mine grave dans les couloirs, les longues heures du soir perdues à s'abîmer les yeux sur des lettres minuscules dans des grimoires multiséculaires... Personnellement, ça ne m'a jamais plu, ce genre d'ambiance chiante. BUSE ou pas BUSE, j'ai pas que ça à faire de travailler, surtout que le temps se prête parfaitement à une balade avant un repas copieux et une soirée tranquille à lire un bon bouquin. Ou a écouter un peu de musique. En tout cas, je suis prêt à tout faire au lieu de travailler mes cours de Défense Contre les Forces du Mal ou, pire ! Ceux d'Astronomie. Cette manière-là, je peux vraiment pas la blairer. Et elle me le rend bien, de toute façon. Enfin bref, tout cette introduction un peu poussive pour dire l'essentiel : je n'ai aucune envie d'étudier et je suis plutôt d'humeur à prendre l'air avant d'aller bouffer un morceau, histoire d'emmagasiner assez d'énergie pour glander comme il faut. Je mets un pull, léger parce qu'il fait assez chaud, des chaussures et je quitte la salle commune des Serdaigle avant de sortir du château et me diriger, lentement mais sûrement, vers le parc du château. Quelques nuages, une atmosphère un peu humide, un vent léger me chatouillant les narines : je ne regrette définitivement pas mon choix.

J'en viens même à me dire que j'aurais mieux fait de prendre mon balai avec moi, histoire de voler au-dessus du lac et de profiter d'un air assez frais pour la saison. Avec un peu de chance, je trouverai un spot assez sympa pour m'aérer l'esprit de la meilleure des façons possibles sans quitter le plancher des vaches. Sans même le vouloir, les BUSE arrivent à me polluer un peu l'esprit : je me dis qu'il faudrait mieux que je m'y mette sérieusement si je veux les obtenir et passer en sixième année. Mais je me dis presque immédiatement que je n'ai pas le courage d'une part, et que je n'ai de toute façon aucune chance d'y arriver d'autre part. Quitte à rater mon année et mes examens, autant que je sois détendu pour accepter mon sort avec calme et dignité. Si je bosse et, en plus, je loupe mon année, je serai encore plus dégoûté que si je n'avais rien glandé.

Le temps d'y penser, me voilà déjà à quelques mètres du lac de Poudlard qui se situe en contrebas. J'aime beaucoup ce panorama, faire ce genre de balades fait d'ailleurs partie de mes activités préférées depuis mon arrivée à Poudlard. Pas seulement parce que ça me permet de rien faire, mais parce que ça m'assagit à chaque fois. Même si je ne suis pas d'un naturel angoissé, je suis comme tout le monde sujet au stress et j'ai besoin de mes moments d'accalmie. Et le lac de Poudlard, je ne saurais pas dire si c'est parce qu'il y a une sorte de sortilège dessus ou non, mais il arrive à chaque fois à me les apporter. Sur le chemin, j'ai rencontré un ou deux élèves qui avaient certainement eu la même idée que moi. Un Poufsouffle, deux Gryffondor et un Serpentard. Pas de Serdaigle à part moi : sans doute trop studieux et pète-sec pour considérer qu'une balade au bord d'un lac vaut mieux que s'emplir les poumons de poussières de vieux bouquins.

Je m'assied sur un gros rocher qui ressemble à une miche de pain, face à l'étendue du lac. Mon visage prend un peu le soleil, ça ne lui fait pas de mal. Je partage mon siège improvisé avec un ou deux gendarmes et une chenille qui semble s'être un peu perdue. A elle aussi, le soleil ne doit pas lui faire de mal. Le vent court lentement, lui-même ne semble pas vraiment pressé, et il ne créé que des remous timides à la surface de l'eau. Mes jambes, elles, se balancent dans le vide en contrebas. La pierre sur laquelle je suis assis se situe juste en haut d'un talus très escarpé, duquel on peut glisser mais à ses propres risques et périls. Au moment où je relève la tête du bas de la pente, j'aperçois à une vingtaine de mètres de moi une crinière rousse qui m'est familière. Celle qui la porte semble absorbée par le lac, trop pour m'avoir reconnu. Moi, je l'ai reconnue. Après avoir très brièvement hésité à la déranger (ce que je décide de faire quand même), je me lève de mon rocher et me dirige vers elle, sans qu'elle ne me remarque pour autant.


"Alors comme ça, il arrive à la studieuse Sidney Jane Pond de relever la tête de ses grimoires !? Sans déconner !?"


Je me place à deux/trois mètres à côté d'elle. Elle ne daigne pas quitter le lac du regard, et moi-même j'ai du mal à quitter cette jolie vision. Je suis quand même assez curieux de savoir ce qu'elle peut faire ici, alors même que je ne lui ai pas dit qu'il était important qu'elle se détende. La connaissant, la pression des BUSE doit être assez folle pour elle. J'ai beau lui avoir dit une demi-douzaine de fois qu'elle n'avait aucune raison de s'en faire étant données les notes qu'elle ramenait à chaque fois, ça ne l'empêchait pas de cultiver son petit jardin de nerfs en pelote.


"C'est rare de te voir ici sans que je te force à venir. Ca va ?"

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Sidney J. Pond

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Sidney J. Pond

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MessageSujet: Re: C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney]   C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney] EmptyVen 8 Juin - 16:58



-
Spero Patronum.

U
n mince nuage blanc jaillit de ma baguette. Je le suivis des yeux, quelque peu nerveuse, tandis que l’ombre argentée se transformait en un semblant d’animal informe. Je pouvais apercevoir un vague museau qui me toisait avec sévérité, comme pour me reprocher son imperfection flagrante. Les lèvres pincées, je détournai la tête de mon œuvre ô combien insultante et décidai de clore les paupières, la frustration se peignant sur mon visage.

Ma concentration n’était visiblement pas suffisante. En même temps, comment réussir à se focaliser sur ce que j’étais en train de faire quand un millier de pensées assaillait mon esprit anxieux ?

Un souvenir heureux. Il me fallait un souvenir heureux.

Sans y réfléchir un moment de plus, je replongeai dans mon enfance.

Ma mémoire me projeta dix ans en arrière. Je revoyais ma mère m’expliquer qui était réellement mon père. Je pouvais presque lire sur ses lèvres, alors que l’écho lointain de sa voix parvenait à mes oreilles. Je pouvais presque toucher le papier chiffonné que je tenais entre mes mains, alors que je parcourais d’un œil avide les phrases écrites à l’encre verte par mon regretté géniteur. Je pouvais presque sentir les doigts délicats de Maman dans ma chevelure, alors qu’elle prononçait la phrase qui avait changé ma vie.

Tu es une sorcière, Sidney.

Mon cœur s’emplit aussitôt d’un bonheur contagieux, comme au premier jour. Je ne me contentais pas d’imaginer la scène ou de la reconstituer, je la revivais.

J’étais une sorcière.

Rouvrant les yeux, une étincelle dans les pupilles, je brandis ma baguette.

-
Spero Patronum ! lançai-je avec plus de détermination.

Cette fois, ce ne fut pas une masse informe qui m’accueillit, mais bel et bien un loup. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire ravi alors que je contemplai mon animal totem. Il était magnifique. Certes, il aurait pu être mieux encore. Mais c’était le plus beau loup que j’étais capable de faire apparaître. Un jour, peut-être arriverais-je à rendre visibles les détails de sa fourrure, à force d’entraînement.

Attendez une seconde. J’étais ravie, n’est-ce pas ?

Alors que mon esprit protecteur s’en allait dans les airs en disparaissant progressivement, je me focalisai sur ce sentiment de satisfaction qui s’était emparé de moi. Il fallait que j’essaie.

-
Spero Patronum !

U
n filet de fumée argentée sortit de ma baguette, s’éleva quelque peu et… s’évapora aussitôt. Ridicule.

Je grognai de frustration, mes doigts enserrant ma baguette sans que je ne m’en rende compte. A quelques jours des B.U.S.E., je ne pouvais me permettre un résultat aussi mauvais. Décidément, il fallait que je continue à m’entraîner.

Je soupirai et tournai la tête vers le lac.

Une brise légère chatouillait l’eau limpide qui scintillait sous les reflets du soleil. C’était un tableau plutôt agréable à regarder, et assez propice à se vider la tête. Décidant de m’octroyer une pause, je détournai toute mon attention sur le paysage qui s’offrait à moi et laissai mes pensées vagabonder à leur gré.

Ce que j’étais bien, là. Sans un bruit autour de moi, si ce n’est les doux remous de l’eau et les quelques oiseaux chantonnant au loin. Une après-midi on ne peut plus vivifiante. Du moins, c’était le cas, jusqu’à ce qu’une voix désagréablement familière ne parvienne à mes oreilles délicates.

-
Alors comme ça, il arrive à la studieuse Sidney Jane Pond de relever la tête de ses grimoires !? Sans déconner !?

Je pinçai les lèvres, ne l’ayant pas vu venir. Ce qu’il pouvait me fatiguer, cet enfant. Je l’entendis s’approcher de moi et, délibérément silencieuse, attendis qu’il me relance.

-
C’est rare de te voir ici sans que je te force à venir. Ca va ?

Je serrai les dents brièvement, me massant l’arête du nez, yeux fermés, avant de détendre mon visage et d’enfin daigner tourner la tête vers lui. Levant un sourcil, je le jaugeai lentement du regard et, faisant claquer ma langue d’une façon on ne peut plus réprobatrice, répliquai sèchement :

-
Je révise ma pratique, figure-toi. Et tu devrais en faire de même si tu ne veux pas rater ton année, Lennox.

C
omme pour ajouter un ton à mon propos, je le menaçai quelques secondes de ma baguette avant de m’asseoir dans l’herbe, l’invitant silencieusement à venir me rejoindre. Les bras entourant mes jambes, je calai mon menton sur mes genoux et laissai mon regard vide se perdre au loin. Perdant de ma superbe, j’inspirai profondément.

-
Pour répondre à ta question, je viens de foirer magistralement un Patronus, marmonnai-je dans ma barbe inexistante. Je sens que je vais y passer la nuit. Je comprends pas, d’habitude, j’ai moins de mal à le réussir.

F
uyant son regard, je portai machinalement ma main à ma bouche pour me ronger les ongles. Les examens qui approchaient à vive allure m’angoissaient beaucoup plus que je ne voulais bien l’admettre ; mais quoi qu’en disait Tim, je ne pouvais certainement pas m’accorder le luxe de me détendre. Les enjeux étaient bien trop importants.


Dernière édition par Sidney J. Pond le Ven 8 Juin - 19:26, édité 1 fois
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Timothy K. Lennox

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MessageSujet: Re: C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney]   C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney] EmptyVen 8 Juin - 17:50



Elle prend son temps avant de se tourner vers moi, toute bouffie de l'orgueil de celle qui sait et de m'asséner, comme à son habitude, que je ne révise pas assez et que je finirai par louper mon année. Drôlement peu efficace pour me convaincre de me mettre au boulot, mais diablement perspicace. Il n'y a même pas besoin d'être aussi intelligente et assidue qu'elle pour savoir que j'allais pouvoir me vanter d'avoir loupé mes BUSE de façon magistrale, de toute façon. L'année qui venait de s'écouler était sans doute celle qui m'avait vu plus ou moins décrocher des matières que je considérais comme les moins intéressantes, l'astronomie et la botanique en tête. Mon origine m'a permis, cela dit, d'assurer des notes plus que correctes en Etude des Moldus et, en plus, j'assure pas trop mal pendant les cours de Vol et de Soins aux Créatures Magiques : le vol parce que je suis un bon batteur dans l'équipe de Quidditch (meilleur que la mère Pond, en tout cas, quoi qu'elle pense) et les Soins aux Créatures Magiques parce que j'ai toujours aimé les bestioles et prendre soin d'elles. Cela dit, pour toutes les autres matières, je galère à ne serait-ce qu'atteindre la moyenne. Autant dire qu'il n'y a qu'un optimiste trop naïf pour croire que je peux avoir mes BUSE cette année, définitivement.

Son bel accent écossais vient me gifler de toute sa sécheresse. Ou alors c'est plutôt son ton tantôt narquois, tantôt réprobateur, qui vient s'occuper de cette tâche. Ou c'est peut-être le fait qu'elle brandit sa baguette devant ma figure qui se charge d'essayer de me faire cogiter. Qu'importe, ça ne fonctionne pas. Aujourd'hui, j'ai prévu de ne rien faire et je compte bien mettre ce plan à exécution. De toute façon, ce n'est pas comme si je savais par quoi commencer. Une légère bourrasque se lève, venant soulever sa longue crinière de rouquine. Chez moi, il y a juste quelques bouclettes qui se lèvent avant de se reposer calmement sur mon cuir chevelu. Elle passe derrière moi en évitant soigneusement de croiser plus longuement mon regard et va s'asseoir sur un petit carré d'herbe en face duquel s'étend le grand lac, toujours aussi calme. Elle me laisse plus ou moins délibérément la place pour que je la rejoigne, ce que je fais incessamment. Elle est recroquevillée, bien qu'il me semble qu'elle n'ait pas froid. Elle semble plutôt tendue, fatiguée. La journée a dû être longue pour elle : elle révise déjà trop pendant l'année régulière. Alors quand les BUSE, son premier gros examen, arrivent, elle doit carburer à longueur de journée pour assimilier le maximum de savoirs possible, convaincue qu'elle est d'être vouée à échouer. Et pourtant, elle finit toujours par réussir ce qu'elle entreprend, haut la main (sauf le Quidditch, vu que c'est moi le meilleur dans ce domaine). Quand je m'assieds, j'allonge mes jambes et cale mes mains derrière mon dos pour qu'elles me soutiennent. Je lève légèrement la tête et je ferme les yeux, comme pour absorber toute la bienveillance des rayons chauds du soleil. La Serpentard aux cheveux de feu daigne alors ajouter qu'elle vient de rater ses exercices. Plus précisément, à invoquer un patronus. Ca me surprend un peu, mais pas tant que ça quand je conçois sous quelle charge de stress elle doit se trouver. Ce qui m'étonne davantage, c'est qu'elle n'en parvienne pas aux mêmes conclusions que moi.

"C'est vrai ça, c'est bizarre... Une jeune sorcière angoissée de nature et pour qui les examens représentent tout loupe un petronus à l'approche de ses BUSE... Pourquoi pourquoi pourquoi... ?"

Je prends un ton grossièrement ironique, à dessein. C'est évident qu'elle est bouffée par le stress, et ça se voit encore plus quand je la vois prendre ses ongles déjà rognés pour un os à moelle. Je fais un bruit de bouche volontairement bruyant, histoire de lui faire comprendre qu'elle va finir par se manger un doigt à force de prendre cette fâcheuse habitude. Je suis tenté de lui virer la main de sa bouche de force, mais je sais que je risque de me prendre un pain aussitôt. Quand elle est calme, elle est déjà aussi explosive que les volcans que sa chevelure enflammée évoque. Alors quand elle est stressé, il faut faire très attention à la prendre avec des minuscules pincettes.

"Tu sais, si tu as un petit creux, on peut aller chercher une pomme aux cuisines."

Je pouffe de rire. Je n'en ai pas l'air comme ça, mais j'essaie plus ou moins de la calmer, de lui faire se rendre compte qu'elle n'a aucune raison de stresser et qu'elle aura non seulement ses BUSE, mais les honneurs que l'on décerne à tous les meilleurs élèves. On peut douter de tout dans le monde des sorciers, pas de l'intelligence de cette fille (même si elle n'est pas une si bonne batteuse que ça). Après avoir posé mon regard sur les ongles maltraités de mon interlocutrice, je redirige celui-ci vers l'étendue bleutée qui se prélasse devant moi. La simple vision de ce panorama magnifique arrive à me calmer encore davantage, peut-être trop selon les critères pince-sans-rire de Sidney. En espérant que cette vision a les mêmes effets sur elle aussi, elle en a définitivement plus besoin que moi. Plus ou moins machinalement, je sors ma baguette magique de ma poche. Bois de cournouiller et moustache de troll, j'ai réellement eu une baguette à mon image. Je décide de la poser juste à côté de moi, plus précisément entre moi et Sid. Je me décide à la regarder à nouveau.

"Ca va aller, Sid. Tu vas tout déchirer et avoir la meilleure mention. C'est un examen et les examens, tu les défonce toujours. Je vois pas pourquoi celui-ci serait différent des autres."

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Sidney J. Pond

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MessageSujet: Re: C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney]   C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney] EmptyVen 8 Juin - 23:56


Mon pied vibrait de lui-même, à une cadence révélatrice de mon niveau de stress.

Tim vint s’assoir à mes côtés sans plus tarder. Et, comme je m’y attendais, se moqua délibérément de moi et de mes états d’âme.

Je serrai les dents une fois de plus, ravalant ma fierté, décidant de passer outre cet affront. Je n’avais pas la tête à tergiverser, et certainement pas à me lancer dans une joute verbale ayant pour seul but de déterminer lequel d’entre nous aurait le plus de répartie. Cela ne me ressemblait peut-être pas d’abandonner avant même d’avoir commencé, mais j’étais fatiguée de tous ces jeux. J’avais des choses bien plus importantes à penser.

Je ne relevai donc pas sa première remarque. La seconde non plus, bien qu’un mot sembla s’accrocher à mon subconscient.

Il ne se rendait pas compte. Il n’avait aucune idée d’à quel point c’était difficile de se tenir à ses objectifs. Il avait beau se moquer ouvertement de mon acharnement, jamais il ne serait à-même d’imaginer ne serait-ce qu’une seconde à quel point c’était un réel investissement de vouloir mener à bien les projets que j’avais. Je savais pertinemment que si je décidais d’arrêter de réviser dès maintenant et que je me présentais aux examens dans cet état, rien ne m’empêcherait de passer en sixième année les yeux fermés. Mais il était tout bonnement hors de question que je ne me donne pas absolument de tout mon être dans les matières décisives. Je m’étais juré d’être la sorcière la plus douée. Peut-être pas partout, certes, étant donné mes notes peu reluisantes en Soins aux Créatures Magiques, pour ne citer qu’un exemple. Mais la plus brillante des Aurors, cela allait sans dire. La meilleure dans ma profession, tout simplement. Et j’allais me donner les moyens d’y parvenir.

Je le sentis gigoter à côté de moi, apercevant vaguement un mouvement dans ma vision périphérique. Je n’avais aucune idée de ce qu’il était en train de trafiquer, mais peu m’importait : j’étais plongée dans ma réflexion, et ma déception semblait s’évaporer progressivement pour laisser place à ma détermination sans faille. J’étais de retour, bien décidée à casser des briques par rangées de douze.

C’est sur cette pensée que la fin de sa phrase parvint à mes oreilles. Levant les yeux au ciel, je ravalai ma réplique de justesse, me promettant de ne pas me lancer dans une explication en long, en large et en travers quant au fait que je comptais bien « défoncer mes examens », mais que si je les défonçais toujours, c’était précisément grâce à ma ténacité et à ma rigueur. De toute façon, il ne m’écouterait qu’à moitié, comme d’habitude. Parce que ce discours, je le lui avais déjà servi à maintes reprises.

J’inspirai profondément avant de me lever brusquement, comme pour passer à autre chose. Plongeant mon regard dans ses yeux verts avec une fougue soudaine – qu’il interpréterait à sa juste-valeur, j’en étais certaine –, je lui adressai un sourire. Gêné, mais franc. L’espace d’une seconde, bien évidemment, n’oubliez pas non plus de qui on parle. Mais ce sourire était destiné à Tim, et cet abruti avait appris à connaître et à déchiffrer mon langage corporel au fil des années, de telle sorte que je n’avais qu’à user de mes micro-expressions pour lui faire comprendre ce que je voulais.

-
Tu as parlé d’une pomme ? lançai-je dans un souffle.

Je pouffai de rire, d’abord moqueuse, puis sincère. Mon ricanement se mua en un éclat de rire délicat aux sonorités joyeuses, provenant du fond du cœur. Comment faisait-il pour m’apaiser à ce point ? Je n’en avais aucune idée, et j’avais encore du mal à l’admettre aujourd’hui.

-
Une pomme ne me suffira jamais. J’aurais plutôt besoin d’un bon gros sandwich ! Ca crève de bosser. Mon estomac est un trou béant, j’pourrais bouffer une cuisse de troll à moi seule.

C
analisant mon euphorie de sorte à retrouver le contrôle de mes réactions, quoiqu’un peu troublée – je tentai de n’en rien laisser paraître –, je lui tendis une main assurée. Mon visage était à présent plus serein, et je ne saurais décrire ni expliquer l’espèce de rictus qui prit possession de mes lèvres.

Une sorte de truc bizarre entre un sourire gêné et reconnaissant, à la fois mêlé d’un brin de tristesse.

Euh, c’était quoi le bail ?

Clignant des paupières, j'essayai tant bien que mal de reprendre mes esprits. Voyant qu’il n’avait toujours pas saisi ma main bien que je venais tout juste de la lui tendre, je rabaissai mon bras et me renfermai aussitôt, me détournant quelque peu alors que ma vieille expression de blasée impudente spéciale Serpentard reprenait le dessus.

-
Au fait, on dit Patronus, pas « petronus », andouille.
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Timothy K. Lennox

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MessageSujet: Re: C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney]   C'est un Serdaigle et une Serpentard qui se rencontrent dans un parc... [PV Sidney] EmptySam 9 Juin - 0:46



Un léger silence s'installe entre nous deux. On finit par entendre seulement quelques gazouillis d'oiseaux au loin et le vent qui court sur les pierres. C'est calme. D'habitude, j'aime pas trop le calme, sans doute le fait d'avoir grandi dans une ville et une famille bruyantes. Mais là, ça va. Ca ne me dérange pas et ça ne me gêne pas non plus. On se fait peut-être un peu chier. Mais comment saurait-on qu'on s'amuse s'il n'existait pas de moment où on se fait chier ? Je pose la question. Seulement à moi-même bien sûr, toute autre personne à qui je poserais la question me répondrait que je suis un idiot (sans doute à raison) et me demanderait de la fermer plus ou moins définitivement. Compréhensible, quelque part, encore que je trouve que la question peut avoir du sens si ce n'est pas un benêt comme moi qui la pose. Je gigote un peu dans tous les sens, faits éventuellement révélateurs de mon incapacité à être réellement calme : je me gratte le menton, puis le bras, avant de remuer un peu les jambes et de passer une main dans ma sombre chevelure. Je triture une ou deux fois ma baguette, sans même savoir pourquoi je l'ai sortie. Ce n'est pas comme si j'en avais besoin, après tout. De temps en temps, et plus ou moins furtivement, je jette un coup d'oeil à ma coreligionnaire qui, si elle montre toujours quelques signes de stress, semble s'être plus ou moins calmée. Elle gigote elle aussi, et sans même qu'elle ne s'en rende compte, elle tire de ces tronches... Je me demande ce qui lui passe par la tête pour qu'elle en vienne à ressembler à un lutin tout constipé. Je sais que ce n'est pas sa tête naturelle, il lui arrive d'avoir l'air moins zinzin. Sans doute le stress, encore une fois. De toute façon, j'ai pas les moyens de diligenter une enquête sur les tenants et les aboutissants de ses mimiques bizarroïdes. Peut-être, aussi, qu'elle se retient pour éviter de m'en coller plein la gueule. C'est une possibilité que j'envisage et, si c'est le cas, je remercie le ciel de ne pas me fritter avec elle. Pas la force, trop fatigué pour ça. C'est que ça fatigue, de rien foutre de la journée.

Après ce bref moment de silence, elle se lève presque aussi brusquement qu'elle s'est assise tout à l'heure. Elle a un regard flamboyant. Je lui ai donné une idée, mais je ne sais pas encore quoi. Mais je reconnaitrais ce regard entre mille. En tout cas, ça a l'air de l'enthousiasmer. Moi, ça me va, je préfère quand elle est d'humeur à badiner plutôt que dans son trip boulot-boulot-boulot. Je la toise, l'air un peu benêt. J'ai encore besoin de quelques précisions sur ce qu'elle veut bien faire avec cette fougue renouvelée. Aller réviser, encore ? Aller dans la Forêt Interdite, façon rébellion inattendue ? Non, quand même pas. Elle a beau être une Serpentard, elle n'est pas chaotique à ce point. Puis elle se décide enfin à ouvrir la bouche. Ah, bah elle a envie d'aller grignoter un morceau ! C'est plus clair maintenant. Les révisions lui donnent toujours faim. Heureusement qu'elle fait pas mal de Quidditch d'ailleurs, elle finirait par casser tous les balais de ce château tellement elle révise (et donc qu'elle mange, par conséquent). Je lui rends son sourire, histoire de lui faire comprendre que j'ai bel et bien capté ce qu'elle voulait dire à travers son regard et sa question apparamment innocente. C'était l'après-midi, les cuisines avaient tendance à être libres pour prendre un peu de bouffe dans les fonds de tiroir. Je l'ai déjà fait quelquefois, et je ne me suis jamais fait gaulé, pour l'instant. A peine ai-je le temps de comprendre, qu'elle surenchérit : ce n'est pas d'une pomme dont elle a besoin, c'est d'un foutu verger en entier ! Et s'il y a des arbres à sandwiches, c'est encore mieux ! Encore une fois, ma théorie de la fringale post-révisions chez Sidney Pond se révèle vérifiable et vérifiée. Je claque dans mes mains de manière enthousiaste et enjouée, laissant échapper une sorte de cri de guerre un peu naze.

"On va s'bouffer des bons gros sandwiches qu'on aura chourés dans les cuisines, alors !"

Elle me tend la main pour m'aider à me relever. Au moment où je vais pour l'attraper et me hisser jusqu'à elle (la terre est définitivement bien basse à Poudlard), je m'aperçois que je suis sur le point d'oublier ma baguette que j'avais posée dans l'herbe. Je la prends donc et la mets soigneusement dans ma poche. J'ai beau ne pas être un sorcier très consciencieux, je connais la valeur qu'a une baguette pour son porteur. Et vice versa. Toutefois, à peine ai-je le temps de relever à nouveau la tête que je m'aperçois que la main auparavant tendue a été rangée. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Sidney n'a jamais eu le don des conventions sociales, selon moi. Ca fait d'elle une fille brut de pomme, mais c'est marrant. Quand elle balance à un ou une de ses collègues qu'elle n'en a rien à foutre de ses histoires, ça met toujours une de ces ambiances... Moi, en tout cas, même si je suis moins coincé qu'elle, ça me fait toujours un peu rire comme un gamin un peu attardé (ce que je suis peut-être un peu au fond de moi, d'ailleurs). Elle s'éloigne un peu de moi et je sens qu'elle se referme, que la carapace appelée "Sid" qui protège le coeur appelé "Sidney" s'est redéployée. Elle a toujours du mal à se détendre au début. C'est pour ça que je suis là, la plupart du temps : virer un peu de la carapace pour laisser respirer Sidney.

Je m'aide donc seulement de moi-même pour me relever, ne pouvant m'empêcher de lâcher un râle sous le coup de l'effort. Quand tu es aussi fainéant que moi, ce n'est pas faire les trucs à fond qui est difficile : c'est de commencer à les faire. La rouquine au serpent se permet même de me corriger : on ne dit pas "petronus" mais "patronus". J'en ai évidemment rien à foutre, mais c'est toujours bon de savoir. On sait jamais, si jamais une créature de la nuit a envie que je lui montre un faisceau de lumière pour lui faire peur. Je pouffe à nouveau et je lui souris avec un air faussement prétentieux : évidemment, je le savais déjà, j'ai juste fait un lapsus, t'sais. Je m'essuie le pantalon, craignant que l'herbe sur laquelle je me suis assis l'ait taché. Heureusement, ce n'est pas le cas. J'aurais été obligé de le laver et je compte le remettre demain.

"Faut attendre un p'tit moment pour que l'andouille te prenne la main, andouille !"

Je lance un éclat de rire qui part s'évanouir dans les airs presque aussitôt. Une façon pour moi de me faire remarquer, comme d'habitude. J'amorce un mouvement lent mais plein de certitude en direction du château. Je prends garde à ne pas marcher trop vite pour distancier mon interlocutrice. Les mains enfoncées dans les poches de mon pantalon, je regarde une dernière fois l'étendue du lac avant d'aller rejoindre les cuisines pour aller manger un bon sandwich. Y aura du bacon dans le mien. Avec de la salade. Toutefois, alors que le mouvement semble pourtant bel et bien amorcé, je remarque que la rouquine est restée immobile depuis son reproche sur ma prononciation du mot "Petronus". Non. "Patronus", voilà. Je m'approche d'elle, elle semble enfouie derrière un flot de pensées complexes. C'est pas bon pour elle, je dois la tirer de là !

"Bon, tu finis ta crise existentielle, le serpent, qu'on aille bouffer ?"

J'aime bien la bousculer un peu. Elle riposte souvent, certes, mais ce n'est jamais bien mauvais pour elle. C'est important qu'elle soit bousculée. Bien sûr, j'irais jamais taper là où ça fait vraiment mal : je suis con, pas cruel. Disons que ça fait partie de mon programme psychanalytique en plusieurs points, et que cette façon de faire fait partie du point n°4 : s'assurer que ses amis ne soient pas des paillassons. Concernant Sidney, y a pas de risque. Ah, et dans mon sandwich, plutôt que du bacon, je mettrai du pastrami, s'il y en a.

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Sidney J. Pond

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