Pond & les autres

Ma douce et battante mère.

Un lien extrêmement fort nous unit ; sans doute parce que l'on a passé tant d'années à vivre rien que toutes les deux. Nous n'avons pas de secrets l'une pour l'autre, et c'est bien la seule personne à qui je peux me confier sans censure, en étant simplement moi-même.

Je lui envoie des hiboux régulièrement pour la tenir au courant de ma vie à Poudlard. Comme ça, elle continue à en apprendre sur le Monde Magique à travers moi.

Mon regretté père.

Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de tisser des liens, lui et moi. Je le connais sans le connaître, à travers les photos, lettres et autres qu'il a laissés derrière lui.

J'avais trois ans lorsqu'il nous a quittées, ma mère et moi. Je n'ai donc aucun souvenir de lui, mais d'après les informations que je possède, et les histoire de Maman, il devait être un chic type.

C'est ainsi que je me suis forgé ma propre image de mon père, lui donnant la forme que je voulais et qui collait à ce que l'on me racontait. Il a fini par devenir une sorte d'idole ; et je lui voue une admiration sans faille.

Ma tante maternelle.

Elle eut, pour un temps, le statut de seconde mère. Lorsque Maman était hospitalisée, c'est elle qui s'est occupée de moi. Elle m'a bercée à maintes reprises, et ce, avec un amour sans fin.

Mais les histoires s'écrivent et les chemins se séparent.

Ma meilleure ennemie.

un autre petit serpentard blabla

tirlipipon labla blou plouf

plouf plif plaf

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La source de ma fatigue.

Si vous vous demandez pourquoi je tire une tronche blasée de quatre mètres de long, et bien la réponse n'est jamais loin : ça doit encore être la faute de Lennox. Cinq ans que je le supporte, ce garçon, et il prend un malin plaisir à m'en faire voir de toutes les couleurs. Alors, oui, je le cherche un peu, des fois, mais il est irrécupérable.

Au début, je le trouvais stupide et agité. Un sale gosse, en somme. Puis, pour une raison obscure, je me suis mis à passer du temps avec lui - à mon plus grand dam ! Et voilà qu'on en est arrivés à faire des conneries ensemble. Je le force à bosser aussi, quand j'ai le courage. Pas tout le temps, cela dit, parce qu'il m'épuise avec sa joie de vivre et sa flemmingite chronique.

Il ne l'admettra jamais, mais je suis meilleure que lui au Quidditch, quoiqu'il en dise.

Mon élève particulière.

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Un.e professeur.e que j'admire.

Pour sa matière, pour sa pédagogie, pour son savoir. Je veux boire ses paroles et ne jurer que par ses mots. Je serais, cela va sans dire, son élève préférée - qu'i.el se l'avoue ou pas.

Un.e professeur.e à qui je mène la vie dure.

Que je mépriserai, presque. De qui je me ficherai. J'enverrai paître son autorité.

Un.e ami.e, un.e vrai.e.

La personne qui verra en moi ce qu'il y a en-dessous de la carapace. A qui je pourrai dire certaines choses - pas tout, mais qui comprendra. Même si j'aurai du mal à l'admettre.